Seconde partie : PRISES DE BEC
Dans cette partie nous listons les points et les domaines qui ont fâché et fâchent encore : nos griefs
(les désaccords avec la majorité pendant ce mandat ou les points pour lesquels nous sommes intervenus lors des conseils ou dans la Lettre)
Introduction musicale
https://www.youtube.com/watch?v=Fj98WlaNp2o
Budgets |
Nous avons eu beaucoup de difficultés à obtenir toutes les informations budgétaires. Nous avons cessé de voter le budget primitif parce qu’en raison de décisions modificatives beaucoup trop fréquentes, il n’était plus du tout le même au bout de quelques temps. Notamment en ce qui concerne les investissements : nous votions des investissements qui disparaissaient au profit de nouveaux. Cela a pour effet de laisser penser à un manque d’anticipation et de programmation. Il a manqué tout au long du mandat un plan pluri-annuel d’aménagement et de travaux. |
Les restes à réaliser |
Nous pensons que les restes à réaliser qui auraient dû être des investissements sur lesquels la commune est engagée mais qui n’ont pas encore été réalisés au 31/12, ont souvent en fait correspondus à des réserves sans engagement. |
La fiscalité |
Nous nous sommes toujours opposés à voter des taux de taxe d’habitation et de foncière identique : 16,75 % dans la mesure il est très inégalitaire au détriment des locataires. Si les impôts n’ont pas augmenté pendant ces six ans c’est que d’une part il avait déjà augmenté très régulièrement depuis une dizaine d’années : passant de 13,96 en 2004 à 16,75 en 2014, et parce que la municipalité bénéficie par rapport à d’autres petites villes de sa taille des impôts locaux des maisons secondaires de la plage |
L’emploi des ressources |
Malgré une part importante du budget dédié au personnel, il existe un réel besoin dans l’effectif su personnel de cadres (A ou B) afin de doter les services d’une réelle direction bénéfique à la qualité des services publics. |
Les travaux |
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La mairie |
Le coût de la mairie Le choix énergétique du bâtiment/ son emplacement/ son dimensionnement Le bâtiment de la mairie répond aux exigences de la RT 2012 même si elle est économe en énergie et non à celles de la RT 2020, alors qu’elle a été inaugurée en 2019. La maison positive, ou bâtiment à énergie positive (Bepos), constitue la notion sur laquelle s'aligne la RT 2020. Ces constructions consomment moins d'énergie qu'elles n'en produisent, grâce à des solutions techniques (pour le toit, les murs, les fenêtres ou encore les vérandas) permettant l'accumulation et la restitution de chaleur et la production d'électricité sont également présentes.C’est sans doute pour cela que son toit n’est pas équipé de panneaux photovoltaïques par exemple. |
Les travaux du cœur de ville et au village |
Nous sommes intervenus pour l’enfouissement des réseaux secs : notamment rue de la Libération, Duchartre…cœur de ville ; nous avons obtenu a minima que dans le cœur de ville les câbles pour la fibre optique soient présents et enterrés pendant les travaux sur l’assainissement. |
Cœur de ville |
Le manque de préparation et de programmation du chantier parce que la construction de la nouvelle mairie était prioritaire dans le calendrier électoral de Mme Chaudoir et qu’il fallait engager les travaux avant la transmission de l’assainissement à l’agglomération. L’impréparation/ un calendrier irréaliste La date des travaux pendant la période estivale. Le choix des sols, bitumes noirs sur la majeure partie des rues, assombrissant le cœur de ville et réflexion de la chaleur L’absence de concertation avec les habitants L’organisation et le suivi du chantier/ en rapport à l’amiante Piétonisation problématique : pas de valorisation de la place du Puits/ traitement de la Place de l’Hôpital |
La voie douce |
La voie douce a coûté beaucoup d’argent : plus de 400 000 € pour une piste sous-utilisée alors qu’il n’y avait d’autres priorités. Le chemin de Vias par exemple. La non insertion de cette voie douce dans un programme de réalisation de pistes cyclables permettant de favoriser et d’inciter aux déplacements doux. Sa réalisation « bâclée » puisque le sol a bougé et qu’elle est déjà fissurée de toute part. Un éclairage inconvenant et inutile quand il s’agit de réduire les pollutions lumineuses. |
La cave Teyssier |
Déplacement du transformateur devant la façade de la cave Teyssier qui altèrera durablement sa façade. |
La rénovation des bâtiments publics |
Les toitures de la salle Jean Ferrat et des écoles rénovées sans qu’on étudie la possibilité de les équiper de panneaux photovoltaïques |
La station : le bd des Dunes et le boulevard de la Tour du Guet |
Pas de travaux et surtout d’aménagement sur ces deux boulevards qui sont des axes structurants de la station balnéaire alors que des petites rues ont été rénovées/ pour nous erreur de priorité |
La programmation des travaux |
Demande de calendrier et du programme des travaux restée sans réponse |
La transition écologique |
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Zéro-Phyto |
Achats en 2017 de 20 000€ de désherbants ; 34 000 € de fongicides et insecticides et 15 000€ d’engrais dans le budget de l'agglomération : votés par les élus portiragnais |
Une seule voie douce sans lien avec d’autres pistes |
Pas de plan général sur la commune de pistes cyclables malgré nos nombreuses observations |
L’eau brute/ l’eau potable |
Pas de projet de doter les futurs logements de la ZAC d’un double approvisionnement en eau potable et brute (BRL) |
Jardins partagés/jardins ensemble |
Rien sur les jardins partagés ou les jardins ensemble sur la ZAC alors qu’il y a déjà des accès à l’eau brute |
Pollution et zéro déchets |
Pas de réflexion et de prise en compte de la pollution lumineuse ni d’action vers le zéro déchets |
Transition énergétique |
Pas de promotion d’une dynamique collective de transition énergétique, dans laquelle des habitants s’expriment et participent aux prises de décision |
La rénovation des bâtiments publics |
Les toitures de la salle Jean Ferrat et des écoles rénovées sans qu’on les équipe de panneaux photovoltaïques |
L’alimentation et les circuits courts |
Pas de mise en œuvre d’un dispositif en direction de l’approvisionnement de la cantine via les circuits-courts |
Viticulture |
Rien sur la production plus efficiente en ressources matières et en énergie notamment dans l'agriculture et la viticulture |
La mairie |
Bâtiment non RT 2020 |
Incinérateur de Béziers |
Une grave inquiétude pour la santé des Portiragnais |
Linky |
Vote d’une motion au conseil municipal : 3 pour la motion pas de volonté de prendre un arrêté municipal |
L’aménagement |
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La plage |
Des travaux d’aménagement battus en brèche par la mer ; des enjeux forts sur le devenir de la plage à court, moyen et long terme ; autant d’experts que de vision et de préconisations |
Le doublement d’approvisionnement de l’eau |
Coût plus de 2 millions d’euros/ qui financer les travaux : la commune ou l’agglo ? A priori ce sera la commune/ la contrepartie de GGL aurait pu servir à ce financement. En 2020, la commune est endettée à hauteur de 5 000 000 € |
Les déplacements doux |
Pas de plan général sur la commune de pistes cyclables et de déplacement doux |
La Mairie |
Un emplacement dont on doute qu’il contribue à redynamiser le centre-ville où se trouvent les commerces. |
La ZAC Sainte Anne |
Le prix d’achat proposé aux propriétaires et la DUP la gestion des espaces sur la ZAC : notamment pour les logements sociaux La sectorisation des résidences : logements sociaux regroupés. |
La ZAC Sainte Anne la nouvelle convention avec GGL |
L’avenant de 2017 : 5 900 m² de plus en construction maison individuelle et intermédiaire Sur la base de 214€ le m², GGL augmente ses gains de : 1 262 600€ Alors que la différence entre le 1er traité de concession et le second procure seulement un gain de 210 000€ supplémentaire à la commune. Les choix sur les contreparties qui ont servi à fonctionner des investissements déjà prévus (sauf pour le giratoire RD 612) sans financements des investissements pour répondre aux besoins futurs. Plus de village Séniors et pas d'Ehpad prévu. |
Commerces sur la ZAC |
Pas de commerces prévus pour une population prévue de 1 000 h : revitalisation de la zone d’activités contigüe ? Comment ? |
Le périmètre délimité des abords de l’église |
Le nouveau périmètre délimité des abords de l’église qui remplace la règle des 500 mètres d’un monument historique a été négocié : ainsi la Maison des associations, La cave Teyssier, le domaine de Saint Victor et le parc sont sortis de ce périmètre et ne requièrent plus l’autorisation des monuments historiques pour les permis de construire, les rénovations et les travaux |
Le domaine de St Victor |
Le domaine de St Victor a été vendu et un lotissement se construit qui privera la commune de possibles pour un par cet concevoir des équipements publics liés à la cave Teyssier |
Logements sociaux |
La commune est loin d’atteindre les pourcentages de logements sociaux requis pour les communes de 3 500 h = 25% Avec la ZAC, elle en comptera 10,3% |
Habitat participatif et intergénérationnel |
Pas à l’ordre du jour de l’aménageur GGL/ pas de volonté de la municipalité |
Ecoles |
Pas de construction d’école prévue sur la ZAC |
La vie du centre du village et de la station/ économique |
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Association des commerçants |
Absence d’une association fort regrettable pour le dialogue et identifier leurs besoins et pérenniser les commerces |
La poste |
Disparition de la poste à la plage/fermeture certains jours pour la poste du village/inquiétude quand à son existence future, vu qu’elle n’intègrera pas les murs de l’ancienne mairie |
Les commerçants |
Un manque d’accompagnement et de dialogue avec les commerçants. |
Les animations |
Un programme inexistant en lien avec les commerçants pour animer le centre-ville et faire venir les Portiragnais et les touristes dans le centre en-dehors de la saison touristique |
Les aides |
Peu d’aides à la pérennisation des commerces qui ont connu beaucoup de fermetures et de turn over |
La station balnéaire |
Un vieillissement des équipements et de la ZAC qui diminue l’attrait de la station |
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Un déséquilibre au profit des structures hôtelières de plein air qui proposent de plus en plus de services à des touristes en séjours courts les gardant de plus en plus captifs dans leurs enceintes |
Le tourisme |
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Commission au tourisme |
Quels bilans et quelles analyses de la fréquentation après les saisons : retard pris sur les villes touristiques avoisinantes |
Volonté de développer le tourisme |
Manque de volonté et d’actions pour développer le tourisme/ manque de moyens financiers |
Accueil des touristes |
Un accueil des touristes insuffisants : canal ; aéroport ; agenda des travaux pendant les vacances |
Externalisation des animations |
Des animations estivales externalisées |
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Des animations manquant de coordination avec les commerçants et laissés à l’initiative des uns et des autres |
Reprise de la compétence par l’agglo |
Le manque de préparation de la commune du transfert de la compétence tourisme L’absence de réelle présence politique de Portiragnes au bureau de l’office de tourisme |
La taxe de séjour |
Nous percevons la taxe et la reversons à l’agglo 2 types de perception de la taxe : forfait et réel dont on ne comprend pas l’intérêt. Les campings sont au forfait. |
L’information et la communication |
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Le Mag |
Un journal qui s’inscrit dans un cadre de communication et non d’information pour donner les moyens aux Portiragnais de comprendre et s’approprier les décisions prises et leurs enjeux |
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Une logique très libérale de l’information ou disons de la communication consistant à vendre l’action publique comme un produit. |
La jeunesse |
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Le centre de loisirs |
Les moyens du Centre de loisirs |
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L’intérêt qu’il soit encore régi par une association ? |
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Du personnel avec des statuts différents |
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Développement de la structure |
Participation et consultation de la jeunesse |
Détérioration de la politique en direction de la jeunesse/ réduction de l’ouverture du PIJ Disparition pour travaux du City/stade sans préavis et sans consultation des jeunes |
Les rythmes scolaires |
Pas de bilan de la semaine de 4,5 jours /retour à la semaine/ Quel est le bilan du comité de pilotage du PEDT ? |
La tarification de cantine |
Un portail faille mis en place avec une erreur de grille de quotient. Des tranches insuffisantes de quotient familial n’encourageant pas toutes les familles à accéder à ce service communal. |
L’intercommunalité |
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L’échelon démocratique de la commune mis à mal |
L’éloignement du centre de décision (l’agglomération) et le manque de transparence démocratique |
L’agglomération et Agde centres de décision |
Le rôle de plus en plus prépondérant de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée et notre soumission à l’AGDE et VIAS qui sont les centres de décision de l’agglo ; voir ci-dessous le schéma de mutualisation des services/tourisme/eau et assainissement. |
Des techniciens de plus en plus influents |
La commune se reposant de plus en plus sur les techniciens de l’agglomération, ils deviennent de plus en plus influents, réduisant le rôle politique des élus. |
Schéma de mutualisation des services 2016-2020 3 niveaux |
Niveau 1 = coopération = groupements de commandes ou prestations de service ou mise à disposition individuelle ou entente Pas de transfert d’autorité Niveau 2 = mutualisation = services partagés et services communs Partage de l’autorité et mise en commun des politiques et grandes orientations Niveau 3 : transfert de compétences/Autorité transférée à l’agglo. |
La gouvernance |
La mutualisation de niveau 2 concerne essentiellement la ville d’Agde et l’Agglomération autour des idées de services partagés et de services communs sans lien avec les compétences. Cette mutualisation concerne plusieurs domaines et notamment les ressources humaines. Il s’agit de mutualiser des services en effectuant des transferts d’effectifs d’Agde vers l’Agglo mais aussi de l’Agglo vers Agde; avec en perspective une sorte de fusion de services (jusqu’au niveau DGS) entre AGDE et l’AGGLO. Ce qui revient à dire que les politiques mises en œuvre de l’Agglo et de la ville se confondront progressivement et ce autour des technocrates et non d’élus. |
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Et dans le même temps vont se mettre en place des conférences régulières pour les DGS pour les autres communes qui auront entre autres comme mission d’être la courroie de transmission de la politique réfléchie et mise en œuvre par la tête bicéphale dans un modèle vertical : |
La sécurité Niveau 1et 2 |
La création d’un centre de sécurité urbain/le déploiement de la vidéo surveillance envisagée. En stand by pour l’instantou abandonné |
La fiscalité/ Niveau 2 |
Convention cadre de coopération pour la prestation de l’observatoire fiscal à l’échelle intercommunale. |
Le tourisme / niveau 3 |
Le manque de préparation de la commune du transfert de la compétence tourisme L’absence de réelle présence politique de Portiragnes au bureau. |
L’eau et l’assainissement Niveau 3 |
Transfert à l’agglo trop rapide/inquiétudes sur la possible création d’un service public intercommunal de l'eau comme la mutualisation nous en donnerait les moyens/ choix libéral |
L’augmentation de l’eau |
Hausse de 79% de la part de l’agglomération : taxe de 0,15€ à 0,34€ le M3 |
Gestion des comptes Niveau 2 |
Transfert de la gestion des comptes de fonctionnement et d’investissement de la Commune de Portiragnes vers la Trésorerie Principale de la Commune d’Agde. |
Taxe Gemapi |
Le choix de l’agglomération de baser la taxe sur la population DGF : famille de 4 enfants = 60€ |
Le conseil de développement |
Instances de démocratie, de consultation et de proposition sur les orientations majeures des politiques publiques. Le conseil de développement a disparu en 2003 sur notre agglomération |
La gouvernance de la municipalité |
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Commissions |
L’absence de commissions municipales |
Personnel |
Le manque de cadres pour encadrer le personnel et porter de vrais politiques définispar les élus. |
Annualisation du personnel |
Police municipale – ATSEM – personnel de service |
Mise en place du RIFSSEEP |
Régime indemnitaire des fonctionnaires de l'État (RIFSEEP)/pas très égalitaire/ grandes disparités |
Le fonctionnement et les pouvoirs donnés au maire |
Délégation générale de pouvoir accordée au Maire en application de l’article L 2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT). 5 000 000 € au lieu de 1 000 000€ Ce qui laisse au maire la possibilité d’engager des travaux à cette hauteur sans en débattre en conseil municipal |
L’agglomération |
Aucun apport d’information au conseil municipal sur les délibérations votées au conseil communautaire Aucune information sur les votes. |
Participation citoyenne |
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Une verticalité assumée |
Une verticalité renforcée où on ne prend pas en compte ni l’opinion ni l’avis des habitants |
Une absence de concertation |
Une totale absence d’information et de concertations sur les aménagements structurants : travaux cœur de ville ; associations ; travaux de la mairie ; ZAC ; plage ; digue ; |
Un regard passéiste de la démocratie locale |
Pas de co-construction de projets ; on fait et après on discute ; une consultation sur l’avenant des concessions des plages inutiles car tout a déjà été décidé. |
Respect de la laïcité |
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Respect de la laïcité ; commémoration du 11 novembre. Mme le maire invitant la population à se rendre à la messe. |
Associations |
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Dialogue |
Pas de dialogue avec les associations sur le déménagement du terrain de pétanques et du city stade lors du choix de l’implantation de la nouvelle mairie : 2016 |
Fête du village et comité des fêtes |
Les moyens à donner pour une vraie force de propositions d’animations |
Les subventions |
Les critères d’attribution des subventions ? |
Le patrimoine et la culture |
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Le blason de la commune |
Sauvegarde et mise en valeur du patrimoine local |
Murs et enceintes |
Le mur du cimetière/les remparts, place de l’Hôpital |
Le rond point de la plage |
Quid du taureau animal totémique de Portiragnes ? |
Pause non musicale
https://www.youtube.com/watch?v=95-9jquhd6o
La suite pour très bientôt :
PROCHAINE PARTIE
QUAND ON BAT DE L'AILE OU DU PLOMB DANS L'AILE
BILAN ET AUTRES REFLEXIONS (PERSONNELLES)